Quelle est la chose impossible que vous aimeriez réaliser dans un avenir plus ou moins proche ?

Prenez le temps d’y réfléchir, de clarifier cet impossible. Prenez des notes. Demandez-vous quels seront les bénéfices de cet impossible ? Formulez-le le plus précisément possible.

Par exemple : « Je rêve de faire le tour du monde en bateau » est une proposition probablement trop vague. Enrichissez-la. Demandez-vous : pourquoi ? Quel est le pourquoi profond ? Avec qui ? Quelle durée ? Dans quel type de bateau ? Avec quel itinéraire idéal ? Avec quelles activités durant ces mois d’expédition (écriture ? réalisation d’un film ? rencontre de gens lors d’escale ? but humanitaire ou culturel ? etc. ? Avec quel budget ? Avec quelles perspectives au retour ?

Et dès que vous avez fait le tour de votre impossible, commencez dès à la concrétiser, grâce à une première petite action. Cherchez chaque jour dans votre impossible à mettre un œuvre une petite chose qui est possible. Chaque action réalisée, même minime, vous rapproche de la réalisation de votre impossible.

Toujours se rappeler les valeurs des “chasseurs d’impossible” : constance dans l’effort, croyance dans la capacité à réussir, confiance dans l’aptitude à contourner les obstacles et les imprévus, résistance aux critiques et aux diseurs de « c’est impossible ! » et joie d’entreprendre au quotidien  avec une vision à long terme.

Exemple

Un de mes vieux rêve est de créer avec l’ACADEMIE DES POIVRES une « forêt poivrière urbaine » à Bruxelles, à Paris ou dans une autre grande ville. Ainsi, on pourrait montrer aux jeunes et moins jeunes ce qu’est le poivre, comment il pousse, comment on le récolte. On étonnera aussi par la diversité des poivres, vrais et faux poivres. Bien sûr, cette forêt poivrière urbaine aurait la plus haute certification environnementale et valoriserait le travail des fermiers indiens, cambodgiens, indonésiens, vietnamiens, etc. qui font que nous ayons du poivre sur nos tables. Que serait la vie sans poivre ?

Ma première action pour concrétiser cela ? Vous écrire cet article pour vous demander si vous avez des interlocuteurs dans les milieux diplomatique, politique, culturel, agronomique, écoresponsable, etc. pour faire avancer dans ce projet de quelques pas.