Les Oxymores de du Week-End
Oxymores 1711 à 1715. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.
1711. Une humilité condescendante
1712. Une ébriété sobre
1713. Un favoritisme égalitaire
1714. Un désespoir exalté
1715. Une humanité divine
Les oxymores de la presse : un pacifiste guerrier
Il y a quelques jours sortait le livre “Yannick Noah, le guerrier pacifiste” aux Editions Fayard. Dans sa chronique “Jours de France”, Bertrand de Saint Vincent écrit a propos de Jean-Luc Godard que dans les années cinquantes “on n’a jamais vu un pacifiste plus guerrier“.
SOURCE / LE FIGARO, Le Figaro et vous, “L’incorrigible”, 6 et 7 décembre 14, page 1.