LES OXYMORES DU WEEK-END: 2536 à 2540
Un oxymore (ce dit aussi « oxymoron ») est la juxtaposition de deux mots qui semblent contradictoires. Quelques exemples célèbres : le superflu nécessaire (Voltaire), un démon angélique (Shakespeare), une sublime horreur (Balzac), une maladresse gracieuse (Jorge Luis Borges), des splendeurs invisibles (Rimbaud). Le titre du livre “Comment réussir à échouer : trouver l’ultrasolution” de Paul Watzlawick est également un bel oxymore.
Créer des oxymores est un bel exercice de créativité. Cette activité – en apparence ludique et vaine – invite en fait le cerveau à l’attention, à la curiosité et aux relations insoupçonnées.
2536. Un ennui splendide
2537. Une ouverture hermétique
2538. Une généreuse parcimonie
2539. Une douceur frénétique
2540. Un déclin glorieux
Chaque samedi, depuis plus de 10 ans, découvrez sur ce blog cinq nouveaux oxymores de mon cru.
Auteur de six livres de créativité, dont L’AGENDA DES OXYMORES, les Editions Nullius in Verba viennent de publier mon nouveau livre L’IMPOSSIBLE.