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L’indispensable curiosité
Tout ce qui est curieux mérite notre curiosité.
PERDRE SON TEMPS AVEC SON EQUIPE
Comment gagner du temps dans le monde virtuel ?
Pour Martina Bayers, spécialiste de CREATIVE LEADERSHIP, “dans l’e-world, perdre son temps avec son équipe, c’est en gagner énormément“.
Nous avons perdu la puissance créative de l’informel
Avec le travail à domicile et le “touzoum” (toutes les communications se passent sur ZOOM ou ses frères TEAMS, etc.), les équipes ont perdu leur respiration, leurs échanges informelles, les idées qui naissent au détour d’un couloir ou de la machine à café.
Perdre son temps pour favoriser la sérendipité
La créativité se nourrit des conversations informelles. Les échanges impromptus et la sérendipité (l’art de faire des découvertes ou inventions heureuses par hasard, accident ou chance) sont en panne dans les relations de travail virtuelles.
L’importance stratégique de la légèreté
Il faut réinventer les relations entre collègues en y intégrant la créativité, dans tout ce qu’elle a de léger, d’inattendu, de spontané.
Perdez du temps pour gagner des idées,
c’est cela aussi la co-création !
Perdez du temps avec votre équipe pour en gagner en créativité, en nouvelles idées, en fraîcheur de pensée !
VERS UNE DEFINITION DE L’IMPOSSIBLE
Les dictionnaires offrent en général une définition absolutiste de l’impossible : “ce qui ne peut être réalisé”, par opposition au possible : “ce qui est être réalisé”.
Il me semble que l’impossible consiste en ce qui n’a jamais été réalisé et qui paraît irréalisable par nature. Aussi, je propose cette définition enrichie.
Bien sûr, cette définition est aussi celle des “idées jaunes” mises en avant par YELLOW IDEAS.
LE POUVOIR SECRET DES CONTRAINTES
Dans son passionnant livre DISRUPT YOURSELF, Whitney Johnson écrit que “les contraintes nous offrent quelque chose contre lequel pousser”.
On pourrait même y ajouter “… et quelque chose contre lequel s’appuyer”. Les contraintes peuvent être les alliées inattendues de votre créativité.
Texte américain original : “Constraints give us something to push against“, page 56. (Traduction libre en français de Mark Raison)
Les Oxymores de la Semaine : 2541 à 2545
Un oxymore (ce dit aussi « oxymoron ») est la juxtaposition de deux mots qui semblent contradictoires. Quelques exemples célèbres : le superflu nécessaire (Voltaire), un démon angélique (Shakespeare), une sublime horreur (Balzac), une maladresse gracieuse (Jorge Luis Borges), des splendeurs invisibles (Rimbaud). Le titre du livre “Comment réussir à échouer : trouver l’ultrasolution” de Paul Watzlawick est également un bel oxymore.
Créer des oxymores est un bel exercice de créativité. Cette activité – en apparence ludique et vaine – invite en fait le cerveau à l’attention, à la curiosité et aux relations insoupçonnées.
2541. De la country music élitiste
2542. Une impermanence éternelle
2543. Une préférence haïe
2544. Une lenteur vertigineuse
2545. Une fadeur excitante
Chaque samedi, depuis plus de 10 ans, découvrez sur ce blog cinq nouveaux oxymores de mon cru.
Auteur de six livres de créativité, dont L’AGENDA DES OXYMORES, les Editions Nullius in Verba viennent de publier mon nouveau livre L’IMPOSSIBLE.