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“Ce n’est pas sur un tapis roulant que l’on va vers l’épanouissement” écrit ELISA BRUNE (1966-2018), romancière, essayiste et journaliste scientifique belge.

Pour elle, “le confort est un danger“.

(Source : BRUNE Elisa, Pensée magiques : 50 passages buissonniers vers la liberté, Paris, Odile Jacob, 2013, p.79).

Ce texte d’Elisa Brune m’invite à me poser trois questions :

1. Quels sont les chemins (de traverse) de mon épanouissement ?

2. Le confort ne me mène-t-il pas à tourner en rond à tout jamais ?

3. L’inconfort est-il la route la plus saine et confortable vers le bonheur ?

Les méditations d’automne, plaisirs des longues soirées.

“Ce n’est pas parce que nous avons trop de travail que nous travaillons trop” écrit Jory MacKay dans un article paru ce mois-ci dans FAST COMPANY. “C’est aussi dû à notre manque de priorités claires“.

Pour boostez votre efficacité personnelle , demandez-vous quelles sont vos trois priorités pour les deux derniers mois de l’année ? Prenez le temps pour y réfléchir, réfléchissez-y deux fois, trois fois. Faites-vous en l’avocat du diable, l’avocat de l’ange. Quand tout vous semble évident validez vos priorités. Et engagez-vous à les réaliser !

Puis, écrivez-les, ne soyez pas vague (P.e. “manager mon équipe” est très vague), ni trop ambitieux (P.e.: “créer une équipe de gagnants conquérants” est peut-être trop ambitieux, surtout si vous avez un tiers de vos effectifs qui n’est pas bien dans sa peau actuellement).

Chez YELLOW IDEAS, nous avons des priorités collectives et des priorités individuelles claires et atteignables, même si nous cultivons notre passion pour l’impossible. Personnellement, j’ai trois priorités stratégiques personnelles pour ce deuxième semestre 2020 : le matin je sais pourquoi je me lève, je sais ce que je vais faire, et aussi ce que je ne vais pas faire du tout. L’avantage d’avoir des priorités est aussi de savoir dire “non !” à toutes les tentations du monde et des technologies actuels.

Une fois vos priorités déterminées et validées, fixez-les dans votre agenda. Bien sûr, vous me direz :

-« Pas possible, j’ai  trop d’imprévu, des clients, x collaborateurs et collaboratrices à manager ! Vous ne vous en rendez pas compte ! ». Ce sont des explications foireuses comme celle-là qui font que l’on ne réalise pas pleinement (ou pas du tout) ses priorités. Vous me demanderez maintenant : « oui, mais qu’entendez-vous par priorité ».

Tout simplement, une priorité, c’est ce qui passe avant toute chose. AVANT ! Il convient donc de dire “non !” à toutes les obligations et tentation qui se présenteront.

N’oubliez donc pas de bloquer dans votre agenda les heures (les jours ? les semaines ?) que vous consacrerez à ce que vous considérer comme le plus important : vos priorités.

La création d’oxymores est un riche exercice de créativité : allier les contraires, voilà le défi !

2475. Une sérénité hystérique

2476. Une peur effrontée

2477. Une opulente pauvreté

2478. Une gratuité payante

2479. Une banalité exaltante

Apologie du blogage de la page blanche

Vous écrivez ou vous aimeriez écrire un roman, une nouvelle ou un essai. Et vous êtes en panne chronique. Aucune inspiration, l’impuissance totale : la plume de votre stylo reste imperturbablement sèche ou vos doigts se figent, glacés, sur votre clavier. Vous vivez ce que les Anglo-Saxons appellent le « writer’s block », l’angoisse de la page blanche. Tout le monde n’a pas l’agilité d’un Raymond Devos qui disait qu’il ne connaissait jamais la paralysie de la page blanche, car il la déchirait !

Vous souffrez probablement de LEUCOSELOPHOBIE, le syndrome de blocage de l’écriture. Que faire ?

Une stratégie très simple est à votre disposition : dites-vous que vous allez écrire le pire texte de votre vie ! Le fond, la forme, les citations, les sources, ne négligez rien : soyez le plus mauvais possible !

Bien vite, vous découvrirez comme il est souvent étonnant de découvrir les merveilles dont vous êtes capable en offrant le pire de vous-même. Et écrire comme un pied vous donnera rapidement envie rapidement nos mains … et d’écrire un petit bijou.

Pour développer nos idées, nous avons besoin d’espace de confort. Pour en imaginer de nouvelles, c’est l’inconfort qui nourrira nos recherches.