Archives

Categories

Le mot inconnu

le

Il y a quelques jours j’étais en train de rêvasser à ma table de travail – n’est-ce pas l’un des meilleurs moyens de laisser venir à soi les idées originales ? -.

Il était presque 6 heures, la nuit commençait à tomber sur Barcelone. Pour nourrir ma rêverie, je pris le dictionnaire et je partis en quête d’un mot français que je ne connaissais pas, absolument pas. Ni vu, ni entendu !

Afin de multiplier mes chances de tomber rapidement, je pris le dictionnaire à la lettre « K ». « Cela va me mener vers des mots exotiques » me disais-je. Lettre K donc, page 614, je rencontre le KOTO. Il me plaît bien le KOTO. Il se présente : « Mot japonais. Instrument de musique extrême-oriental à cordes pincées, tendues sur une caisse de résonance plate, de forme approximativement rectangulaire, et possédant chacune leur chevalet ».

Pour l’exotisme, j’étais gâté, d’autant plus que les voisins du KOTO dans le dictionnaire sont le KOT, mot belge qui désigne une chambre d’étudiant, et le KOUBBA, un monument érigé sur la tombe d’un marabout en Afrique du Nord.

Enrichie du KOTO, du KOT et du KOUBBA, ma réflexion pouvait repartir de plus belle, et prendre son envol entre Kyoto, Anvers et les sommets de l’Atlas. Penser, c’est rêver. Rêver, c’est penser.

Le « pourquoi » des périodes chez Picasso

le

« Toutes les fois que j’ai eu quelque chose à dire, je l’ai dit de la façon que je sentais être la bonne. Des motifs différents exigent des méthodes différentes. Ceci implique ni évolution ni progrès mais un accord entre l’idée qu’on désire exprimer et les moyens de l’exprimer »* disait Pablo Picasso (1881 – 1973).

Au travers de ceci on peut s’inviter à une relecture de l’œuvre colossale de Picasso et des différentes périodes qui la caractérisent.

Période bleue, période rose, cubisme, … Revisitons Picasso, ses idées et ses moyens !

* Source : Catalogue de l’exposition « Picasso, la passion du dessin » qui s’est tenue à Paris du 27.09.05 au 09.01.06, Editions de la Réunion des Musées Nationaux, 2005, page 220.

Demain, c’est aujourd’hui !

le

Demain ne se remet pas à demain! Votre journée sera probablement chargée, votre semaine aussi. Ce n’est pas une raison pour perdre de vue ce qui est important pour vous à moyen ou à long terme. Ne laissez pas le présent – il est de plus en plus boulimique, ce gourmand ! – phagocyter* votre avenir. Ménagez-vous aujourd’hui, ne fut-ce qu’un instant, un rendez-vous avec demain.

Un exemple ? Votre rêve est d’améliorer votre business english ? Vous n’avez pas le temps aujourd’hui ? Apprenez donc un seul mot pris par hasard sur l’Internet !

Comment fait-on un tour du monde ? Mètre après mètre ! Faites donc aujourd’hui un mètre en direction de vos rêves ! Et bon travail !

* Le mot phagogyter vient de la phagocytose, le processus biologique par lequel des cellules en englobent d’autres et les digèrent.

L’oxymoriste

le

Les passionnés d’oxymores et de littérature se rendront sur le site de Vianney Gallant , oxymoriste de profession comme il se définit. Nom du site ? « Oxymores : Chronique de la réciprocité des contraires ».

Oxymores 456 à 460

le

456. Un arrivisme gratuit

457. Une canicule antarctique

458. Une indulgence sévère

459. Une vitalité meurtrière

460. Un internationalisme franchouillard

Pour Le Robert Dictionnaire Historique de la langue française, "un oxymoron désigne une alliance de deux mots incompatibles à des fins stylistiques. On emploi en aussi la forme française oxymore" (Edition 1992, Tome II, page 1398).

Découvrez chaque dimanche cinq oxymores de Mark Raison.