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Comme un poisson dans les airs

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Photo réalisée ce jeudi du 52ème étage de la Mori Tower, à 218 mètres du sol, à l’Observatory Deck de Roppongi Hills à Tokyo. Aucun trucage !

C’est une façon comme une autre de prendre de la hauteur ! Comme un poisson dans les airs … Belle semaine inspirante à vous !

Oxymores 431 à 435

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431. Un savoir-vivre tuant

432. Une grandeur mesquine

433. Une souffrance gourmande

434. Un stoïcisme coupable

435. Une moiteur polaire

Oxymore médical

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Dans son excellent « Que sais-je ? » consacré à « La Gastronomie », Jean Vitaux, médecin gastro-entérologue et gastronome averti, consacre un chapitre au thème « Médecine et gastronomie ». Il y écrit : « Voici deux mots antinomiques : médecine et gastronomie »*.

S’ils sont antinomiques, prenons ici sur ce blog la liberté créatrice de marier ces deux mots dans l’oxymore « la gastronomie médicale ». Certains préfèreront peut-être « la médecine gastronomique » !

Ceux qui ont dû faire un passage à l’hôpital partageront l’idée que la « gastronomie médicale » demeure une science à inventer … Son inventeur méritera bien le Prix Nobel de Médecine !

* Source : VITAUX Jean, La gastronomie, P.U.F., Coll. Que sais-je ?, 2007, n°3788, page 101.

La révolution architecturale selon Le Corbusier

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L’exposition « Le Corbusier : a life of creativity » – qui se déroule actuellement à la Mori Tower de Tokyo – illustre parfaitement les cinq principes architecturaux du Corbusier (1887-1965) :

– l’usage des pilotis

– le plan libre

– la façade libre

– la fenêtre bandeau

– le toit terrasse

Le National Museum of Western Art de Tokyo (photo ci-dessus) – conçu en 1959 par Le Corbusier et trois architectes nippons – reprend les quatre premiers principes de la « révolution corbuséenne », qui est celle du minimalisme en architecture. Cette révolution sonna en Europe le glas de l’Art Nouveau et de l’Art Déco.

Photo prise à Tokyo le 21 septembre 2007 au National Museum of Western Art, situé dans le grand parc de Ueno.

Le Corbusier : une vie de créativité

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Hier j’ai visité à la MORI TOWER de Tokyo, l’exposition « Le Corbusier : a life of creativity ». Cette rétrospective est impressionnante par la qualité et la quantité des documents exceptionnels qui sont réunis : plans, maquettes, meubles d’époque, films, témoignages, lettres, dont une très émouvante lettre de Le Corbusier à Matisse à propos de la Chapelle de Vence.

Clou de l’exposition : les reconstitutions à l’identique du studio de l’architecte franco-suisse, d’un appartement du très controversé immeuble « Unité d’habitation » de Marseille (appartement de 27 mètres de long sur 3,66 mètres de large !) et du « Cabanon » du Corbusier à Cap Martin (3,66 m x 3,66m).

Le visiteur est aussi ému par la qualité de l’œuvre picturale de Charles-Edouard Jeanneret, le vrai nom du Corbusier (1887-1965). Jusqu’au début des années ’20, ses toiles expriment un minimalisme soucieux de purisme. Ensuite, Le Corbusier libère son pinceau, laisse éclater sa poésie, accepte ses émotions et produit des œuvres magistrales.

Photo de l’affiche de l’exposition prise aujourd’hui à 14 heures à Roppongi Hills, Tokyo.

Il peindra jusqu’à la fin de sa vie en 1965, menant une vie rythmée par ses deux passions : la peinture qui l’occupait tous les matins dans son studio et l’architecture qu’il retrouvait chaque après-midi à son bureau.