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Oxymores 206 à 210

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Un oxymore° – ou oxymoron – est le rapprochement de deux mots en apparence contradictoires. Ecrire des oxymores est un excellent exercice de créativité. Chaque dimanche découvrez-en quelques uns de ma collection personnelle.

206. Un vacarme silencieux

207. Une économie coûteuse

208. Une erreur géniale

209. Un hebdomadaire mensuel

210. Une réalité virtuelle

° Le mot oxymore vient du grec oxus, « piquant », et moros, « émoussé »

Une effrayante nouvelle coréenne de Ch’oe Inho

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Etonnante nouvelle du grand écrivain coréen CH’OE INHO que cette Tour des Fourmis. Cette fiction courte – « chunp’yon » en coréen – se lit d’une traite avec une réelle compassion perplexe pour ce jeune publicitaire dont la vie est envahie par une impitoyable et effroyable armée de fourmis …. . Capitulera-t-il ?

P.S. : Ch’oe Inho a publié en coréen “La Tour des Fourmis “ en 1977, alors que Bernard Weber écrira son "Les Fourmis" en 1991 …

A lire : CH’OE INHO, La Tour des Fourmis, Actes Sud, 2006, ISBN 2-7427-6168-3.

Sens de la répartie de Jean Cocteau

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Dans son livre Du Calembourg au Mot d’Esprit, le sociologue français Jean Cazeneuve (1915-2005) étudie très bien les différentes sortes d’humour. Le comique y est analysé sous toutes ses formes. Les nombreux exemples sont particulièrement bien choisi.

Cazeneuve raconte cette histoire : "Jean Cocteau, après une séance sous la Coupole, n’ayant pas eu le temps de se changer, se trouva en habit vert à un dîner. Sa voisine de table, le prenant pour un militaire en uniforme, lui demanda : « dans quelle arme servez-vous ? ». Il répondit : « Dans le génie »"°.

° A lire : Cazeneuve Jean, Du Calembour au Mot d’Esprit, Monaco, Ed. du Rocher, 1996,ISBN 2-268-02306-0, page 36.

Nuages

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Photo Mark Raison, Deauville, 26 septembre 2006 à 18h24.

Leçon de créativité

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Petite leçon de créativité donnée par le Roi des Loufoques, André Isaac, alias Pierre Dac (1893-1975), inventeur du Schmilblick et du Biglotron : « Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant ».

Cité par Rémi Bertrand dans son intéressant « Un bouquin n’est pas un livre », ouvrage – un ouvrage n’est ni un livre ni un bouquin ! – dans lequel il disserte joyeusement sur le sens des mots et sur les nuances des synonymes : abus et excès, agenda et calendrier, cigarette et clope, goût et saveur, femme et épouse, e-mail et courriel, pomme de terre et patate. Ce livre donne à penser et à réfléchir (lire pages 123 à 127).

A lire avec beaucoup de plaisir : BERTRAND Rémi : Un bouquin n’est pas un livre, Paris, Ed. du Seuil, Coll. Point, N° P1548, 2006, ISBN2-7578-0086-8.