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Oxymores 146 à 150
Un oxymore° – ou oxymoron – est le rapprochement de deux mots en apparence contradictoires. En écrire est un exercice d’écriture créative°°.
Chaque dimanche découvrez-en quelques uns de ma collection personnelle.
146. Une jovialité sévère
147. Une petitesse pharaonique
148. Une perspective obtuse
149. Une tiédeur extrême
150. Une aventure casanière
° Le mot oxymore vient du grec oxus, « piquant », et moros, « émoussé »
°° Le prochain atelier d’écriture de Yellow Ideas aura lieu :
– le samedi 21 octobre avec Marie-Andrée Delhamende sur le thème de « L’Etonnement »
Picasso 14 – Créer
« Quand un tableau ne va pas, il faut en commencer un autre » disait Pablo Picasso (1881-1973).
A lire : Tabaraud Georges, Mes Années Picasso, Paris, Plon, 2003, ISBN 2-259-19369-2, page 160.
Aller à Barcelone
En 1916, le peintre Francis Picabia écrivait : « il n’est pas donné à tout le monde d’aller à Barcelone ».
Imaginez une courte nouvelle de 2 à 3 pages commençant par cette phrase. Tout simplement pour le plaisir d’écrire. Ou pour découvrir ce que vous inspire cette phrase.
P.S. : le prochain atelier d’écriture de Yellow Ideas se déroulera le samedi 21 octobre 2006. Il sera animé par Marie-Andrée Delhamende et aura pour thème "L’étonnement".
On peut rêver …
Parmi les plus beaux hôtels du monde, faite votre choix virtuel. Lankawi, îles Fidji, Madagascar ou hôtel flottant en Inde ?
Quant à moi j’irais bien faire un tour au Chili, dans l’Atacama … ou au Salto Chico en Patagonie. On peut rêver !
En attendant de découvrir cet incroyable hôtel, je passe la semaine à Barcelone, ma ville préférée. Je ne manquerai pas d’aller revisiter le Musée Picasso et de visiter l’exposition "Les Picasso d’Antibes", ainsi que celle consacrée aux sculptures du grand maître espagnol.
Des vacances picassiennes
Avec la visite des deux expositions consacrées à Picasso à Madrid en juillet, la lecture de plusieurs livres et, demain, la visite des deux expositions que Barcelone consacre à l’auteur de Guernica, mon été aura été picassien. Et au printemps j’avais déjà été au MOMA à New York rendre visite aux Demoiselles d’Avignon.
Picasso me fascine depuis très longtemps et cela fait plus de dix ans que je lui consacre une attention soutenue.
Dans « Mes Années Picasso », le journaliste communiste Georges Tabaraud nous permet d’approcher Picasso au quotidien. Il fut un familier de Picasso de 1945 à 1973, tant à Vallauris – « les Années Françoise »-, qu’à la Californie à Cannes et à Mougins –« les Années Jacqueline »-. De savoureuses anecdotes illustrent ce récit éclairant sur le Picasso au quotidien : la création et le travail, les femmes et les amis, la passion artistique et l’engagement politique.
J’adore cette phrase de Picasso citée par Tabaraud : "C’est terrible ! Seuls les gens qui travaillent ont le temps" °
A lire : TABARAUD Georges, Mes Années Picasso, Paris, Plon, 2002, ISBN 2-259-19369-2.
° Source : TABARAUD Georges, page 103.