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La première circumnavigation de l’histoire

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Qui étaient les équipiers de Magellan quand il se lança du port de Sanlucar de Barrameda près de Séville le 10 août 1519 dans l’expédition qui allait réaliser le premier tour du monde ? Des marins de Porto, des aventuriers de Lisbonne, des désoeuvrés d’Algarve ?

Loin d’être portugais, l’équipage – financé par Charles Quint -était véritablement européen. Dans son introduction au livre de L.H.Parias LES EXPLORATEURS, Lucien Febvre mentionnent que « s’embarquèrent à la fois 37 Portugais, 26 Italiens, 10 Français, 4 Flamands, 2 Allemands, 1 Anglais ». C’était déjà l’Europe des Six !

Un seul des cinq navires – le Victoria – reviendra en Espagne en septembre 1522 soit plus de trois ans après son départ, Magellan se faisant tué en 1521 quelques part aux Philippines lors d’une révolte indigène.

Source : Sous la Direction de L.-.H. Paris, Les Explorateurs des Pharaons à Paul-Emile Victor, Paris, Robert Laffont, 2004, ISBN 2-221-10171-5, page 7.

Conférence sur la créativité à Paris

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La prochaine conférence sur la créativité et la changement se déroulera à Paris le mercredi 15 juin. Parmi les orateurs Brice Auckenthaler, Mark Raison, Marianne Dekeyser et Séverine Lacan.

Renseignements et inscriptions : Calliop

La raison et l’imagination

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Pour l’écrivain et poète Paul Claudel (1868-1955) "l’ordre est le plaisir de la raison; mais le désordre est le délice de l’imagination".

Culture hollywoodienne

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"Lorsque nous avons présenté le projet de Hamlet à Hollywood, le producteur nous a demandé si nous avions un scénario" racontre Mel Gibson.

Source : le très amusant livre de de Jean-Claude Brialy, Les pensées les plus drôles des acteurs, Paris, Le Cherche Midi, 2005, ISBN 2-74910-512-9, page97.

Les obstacles à la découverte

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Daniel Boorstin (1914-2004), professeur d’histoire à Harvard, écrit dans son remarquable livre LES DECOUVREURS que « le principal obstacle à la découverte de la forme de la Terre, des continents, des océans, n’a pas été l’ignorance, mais l’illusion de savoir. L’imaginaire donne des choses une explication sans nuances, alimentant directement frayeurs et espérances, tandis que la connaissance progresse par à-coups et confrontation des témoignages »°.

Etre créatif, c’est aussi savoir se débarrasser de ses vieilles idées, de ses croyances, de ses vérités périmées. Malheureusement, il est très difficile, voir impossible, pour l’être humain de faire tabula rasa dans son esprit. La fonction « delete » n’existe pas (pas encore ?) dans le cerveau humain …

° Source : BOORSTIN Daniel, Les Découvreurs, Paris, Robert Laffont, 1886, ISBN 2-221-05587-X, page 79.